Colline est un blond, plutôt de grande taille et avec des yeux bleu qui semble aspirer l’âme de toutes les personnes qui le regarde. Son corps est recouvert de traces et autre cicatrice, soit dû à ses propres gestes soit dû aux maltraitances que d’autres lui ont fait subir. Il a de longs doigts semblable à des doigts de pianiste et une peau de porcelaine. Son petit sourire a tendance à être franc et joyeux, bien que son visage soit généralement plus froid qu’autre chose.

C’est un homme avec de grandes ambitions, il aimerait plus que tout arriver au sommet du monde pour réussir sa vie. Il s’agit de quelqu’un d’aussi dur avec les autres qu’avec lui, et les Divinités seules savent à quel point il est dur. Depuis qu’il est jeune il entraine son mental à réussir tout ce qu’il entreprend, il ne laisse jamais rien tomber, et à partir de l’instant où il a pris une décision il est résolument destiné à l’accomplir peut-importe à quel point elle est complexe. Il n’est pas du genre à se faire des amis parce qu’il trouve toujours les gens trop faible ou trop bête mais les gens qui arrivent à s’attirer ses faveurs deviennent les personnes les plus importantes de sa vie.


Cette histoire débutera de ma main, enfin de mon cri. Mon premier cri, mes parents s’en souviendront probablement toute leurs vies. Un 31 décembre, lors d’une nuit glaciale, chapoter par Chioné ma mère me mit au monde, je ne me souviens naturellement pas de ce jours, mais ma mère dit que : « les flocons qui tombaient cette nuit-là était semblable à des milliers de cristaux s’illuminant dans le ciel ». Entre les néons de la salle d’accouchement et les bruits de l’hôpital c’est là qu’a été écrit pour la première fois mon prénom, Colline Anderson, 2 kilogrammes 100, un petit bébé que j’étais, né en tant que légèrement prématuré. Enfin voilà, c’est dans ce bel hôpital d’Oxford que je suis né, et c’est dans cette même ville que j’ai passer les dix-sept années suivantes.
Avant j’étais normal, enfin comme tous les enfants, quand j’ai eu trois ans j’ai annoncé avec ferveur à mes parents que je deviendrais astronaute, trois semaines plus tard je voulais devenir pompier, les rêves vont et viennent vite à cet âge-là. La paix n’a pas été de très longue durée, à 5 ans j’ai fait une fièvre, une grosse fièvre pour un si jeune enfant, je ne me souviens de rien de cette fièvre, sauf une chose, j’ai commencé à voir des « monstres » comme je les appelais à cette époque. En nombre et rarement très joli. Ce n’est pas quelque chose de net parfois ce n’est même qu’un long frisson dans le dos mais depuis cette fièvre j’ai toujours pu savoir où ils étaient. Peut-être l’imaginez vous déjà en lisant ses lignes mais un enfant qui voit et sent certaines choses ne sait rester silencieux.
J’ai ensuite passé les quelques années suivantes entre cauchemars dans la vie et cauchemars oniriques, je n’ai plus jamais réussi à dormir quant à la vie, ses « monstres » et ses « humains » m’ont l’un comme l’autre autant pourris mon enfance que mon adolescence. A sept ans après moultes psy, moultes déménagements, moultes « monstres et moultes insomnies mon père, un ancien militaire qui ne croyait pas une seconde à mes histoires de « monstre », m’a « repris en main » comme il le disait. Les activités extra-scolaires étaient finies pour moi, même si en toute honnêteté cela faisait déjà un bon moment que je n’y étais pas retournée, et à la place, chaque jour, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige mon père m’a entrainé, d’abord à de l’auto-défense basique, et avec les années à la survie dans son plus large spectre. Et en un sens il a eu raison, plus personne n’a oser m’embêter après la clé de bras que j’ai fait à cet abruti de Kelly Kellermann, mais ça n’a jamais rien fais ni pour les « monstres », ni pour les cauchemars et les nuits de deux heures.
J’ai développé des qualités et des défauts de cet entrainements, je suis loyal, je n’ai plus peur de rien, j’aime apprendre bon nombre de sujets différents, je suis débrouillard et je suis résiliant mais, comme je l’ai dit je n’ai peur de rien, même pas de la mort, je suis capricieux et avide de pouvoir, j’ai appris à me donner les moyens de ce que je voulais, je suis un addicte aux clopes et je n’ai confiance en personne. Tout à son lot de qualité et de défaut.
Après le collège j’ai arrêté de me contenter des apprentissages de mon père et je suis aller postuler comme élèves un peu partout en Angleterre pour divers stages entre autres. Pour pouvoir me les payer en parallèle j’ai un boulot d’aide au devoir et un d’animateur de primaire, je suis un peu touche à tout et puisque j’ai su dès le lycée que je voulais devenir professeur d’anglais, il s’agissait de ce qui m’apporteraient le plus d’expérience en la matière.
Je ne vous ai pas encore parler de ma famille, alors voici une brève présentation, mon père s’appelle Christopher, il est né en Angleterre et il a servit dans les forces armées britannique, ma mère Katia est Russe, elle a quelques années de plus que mon père et elle est secrétaire dans une entreprise pharmaceutique, après moi il y a eu ma petite sœur de 13 ans, elle s’appelle Anastasia Blair Anderson et grâce à Dieu elle n’a pas hérité du même handicap que moi, elle est mon trésor, ma petite princesse, je ferais tout en mon pouvoir pour la protéger.
Enfin voilà, je suis un adolescent anglais pas vraiment comme les autres, souffrant de multiples maux comme la plupart des autres personnes de mon âge contre lesquels je me bat et ceci est la première page de mon journal intime.  
Si vous trouver ce carnet, contactez-moi à l’adresse AndersonColline@gmail.com  


Pendant quelques année Colline a pris des anti psychotique, des anxiolytiques et antidépresseur après avoir été diagnostiquer de nombreux maux.
Le premier amour de Colline était au début du collège, un de ses harceleurs, c’est ainsi qu’il a comprit qu’il était attiré autant par les garçons que pas les filles.
Le père de Colline est résolument homophobe et l’a mis en thérapie de conversions plusieurs fois dans sa vie.
Au total, Anderson a fait 6 visites à l’hôpital psychiatrique quand il était plus jeune, dont un d’une dizaine de mois dans le service psychiatrique quand il avait 10 ans.